Plus de 20 ans après la guerre dite de six jours qui s’est déroulée à Kisangani entre les troupes rwandaises et ougandaises, la justice internationale réagit avec cette annonce de nomination des experts qui auront comme mission d’enquêter sur ses atrocités qui ont causé plusieurs morts.
Une décision saluée par les victimes qui ont soit perdu des parents soit été touchées par les tirs des armées étrangères.
» Nous saluons la décision de la cour internationale de justice, celle de nommer des experts pour évaluer les préjudices et dégâts subis par notre pays lors de la guerre dite de six jours à Kisangani. C’est donc un début de soulagement parce que durant deux décennies, nous avons porté ce fardeau seuls. Nous avons eu l’ impression que notre peine et notre malheur n’étaient pas compris et partagés. Nous avions le sentiment d’avoir été abandonnés. Nous espérons que ces experts vont travailler librement pour faire éclater toute la vérité « , a déclaré Aline ENGBE, porte-parole de l’association des victimes de la guerre de six jours.
Il appartient ainsi aux autorités congolaises de suivre de près cette situation et obtenir justice et réparation car non seulement des milliers des familles dans cette ville sont victimes de cette barbaries des armées de deux pays voisins, mais aussi la ville de Kisangani qui porte jusqu’à ce jour les stigmates de ce banditisme rwandais et ougandais sur le sol congolais.
Rappelons que cette guerre a fait environ 1000 morts et plus de 3000 blessés.
JAM
