Malgré les larmes de crocodile du secrétaire général des Nations-Unies qui a présenté ses condoléances au gouvernement congolais et aux familles des victimes des bavures de ses éléments en mission dite de paix en RDC, éléments qui se sont exprimés en ouvrant le feu à la frontière de Kasindi pour tuer deux personnes et en blesser plusieurs, les congolais manifestent de plus en plus leur colère contre les forces Onusiennes.

Dans les réseaux sociaux et dans toutes les chaînes de radios et télévisions du pays, l’information sur les réactions de la population occupe la majeure partie des programmes. Les congolais se rendent finalement compte du rôle macabre que joue la MONUSCO sur leur territoire.

Avec un effectif de plus de 17.000 personnes, au budget de plus d’un milliard de dollars l’an, c’est la mission la plus impressionnante déployée par le conseil de sécurité de l’ONU dans le monde mais qui n’a donné aucun résultat.

Félix Tshisekedi, le Président congolais a lui aussi exprimé sa colère et exige des sanctions très exemplaires à l’encontre des auteurs des incidents de Kasindi.

Pour la plupart des congolais, le mariage RDC-Monusco tire à sa fin. Difficile donc d’envisager une cohabitation entre la Monusco et la population qu’elle est venue protéger mais a cependant assisté à son massacre par les groupes armés avant de commencer elle même à massacrer cette même population.

 » notre problème, c’est la MONUSCO  » martele un chauffeur taxi qui pose une question tout simple à ses clients:  » citez moi un seul pays où les forces onusiennes ont réussi à imposer la paix? »

 » c’est une machine qui alimente les guerres car sans les guerres le conseil de sécurité n’a aucune raison d’exister » lui rétorque un de ses clients qui se dit professeur d’université.

La munisco est venue sécuriser, la Monusco a tué ceux qu’elle est venue protéger. Et comment dans ce contexte on peut douter de sa complicité avec l’agresseur? Matière à réflexion.

Bolangi Ikokota Bura

 

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