Les journalistes de la presse internationale accrédités en RDC se sont retrouvés autour du ministre de tutelle ce jeudi 28 décembre lors d’ un déjeuner de travail afin de parler de certains sujets qui les préoccupent particulièrement en cette période post-électorale.

La principale question est celle de la sécurité des journalistes des médias étrangers qui sont souvent pris en partie par certaines gens les accusant d’être proches de l’opposition.

« Il était question au cours de ce déjeûner de travail avec la presse internationale, de s’ enquérir de conditions de travail de ces derniers.

Savoir s’il y a eu des inquiétudes de toute autre nature. Comme nous l’avons tous appris avec le cas de Pascal Mulegwa qui a été violenté », a, d’entre de jeu, déclaré le ministre.

Et de souligner :

 » Il est hors de question que ce soit de quelle manière de stigmatiser les journalistes par la couleur de sa peau ou par la couleur de son média.

Les journalistes sont précieux, car ce sont eux qui montrent ce qui se passe ici.

Nous lançons un appel pour que personne ne s’en prenne aux journalistes. Évidemment eux-mêmes doivent s’assurer de donner la voix à tous les camps pour qu’il y ait neutralité. Nous souhaitons qu’au terme de ce processus électoral quand nous allons faire le bilan, autant nous allons dire ce que la CENI a fait, autant les journalistes ont accompagné la RDC pour consolider sa démocratie », a insisté le porte-parole du gouvernement de la République Démocratique du Congo.

Pour le ministre Patrick Muyaya, il est tout à fait inadmissible de s’attaquer aux journalistes quelque soit son organe ou même sa couleur de peau. Toutefois, le patron de la communication et des médias de la RDC, a interpelé la presse internationale de toujours prendre en compte le contexte dans lequel se trouve la RDC, leur demandant de toujours être équilibré dans le traitement des informations.

Les journalistes de la presse internationale ont quant à eux, souligné comment souvent ils triment pour avoir accès aux officiels alors que du côté de l’opposition, l’on a toujours marqué une disponibilité totale.

Patrick Muyaya a montré toute sa disponibilité à dialoguer avec certaines autorités pour ensemble mener cette lutte contre la stigmatisation des journalistes de la presse étrangère. Muyaya a profité de l’occasion pour lancer un message à la population pour dissiper tout malentendu afin que tous comprennent que toucher au journaliste pendant son exercice, c’est toucher à la démocratie.

La Rédaction

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