Sur appel de Lamuka soutenu par l’ensemble de l’opposition une marche dite pacifique a été organisée ce mercredi 15 septembre à Kinshasa. Avec comme principale revendications la dépolitisation de CENI, cette manifestation a été réprimée par la police nationale qui a par ailleurs escorté les deux leaders de Lamuka les empêchant ainsi de poursuivre cette marche.
L’on a assisté une fois de plus aux bavures oeuvre des éléments de la Police Nationale qui devant certaines de leurs autorités hiérarchiques se sont livré aux actes qui ne reflètent en rien l’état de droit prôné par le Chef de l’État Félix Tshisekedi.
Parmi ces bavures, l’on compterait l’interpellation du journaliste Patient Ligodi, correspondant de RFI et patron de média en ligne actualité.cd.
» c’est une police qui joue un contre-jeu et sappe l’action du Chef de l’État. Ces éléments sont là pour faire voir au monde que la RDC est en train de bafouer les droits de l’homme » a lancé un député nationale qui a requis l’anonymat.
Ainsi, cette marche qui pouvait ne pas mobiliser la foule, a plutôt fait triomphé les leaders de Lamuka et tous ceux qui ont soutenus cette manifestation.
Rappelons que la marche n’ a pas été autorisée par l’autorité de la ville province de Kinshasa. Gentiny Ngobila qui a par ailleurs proposé en vain aux organisateurs la date de 17 septembre pour l’organisation de cette marche.
» l’on pouvait tout simplement encadrer la marche. Le Président de la République doit savoir que c’est par des manifestations du genre que l’on peut le coter sur le respect des droits de l’homme » a déclaré Ndofui Jean François, analyste politique béninois installé en Australie qui dit suivre avec attention l’évolution de la vie politique en Afrique avec une passion particulière en RDC.
La rédaction
