Les élections sans contestation des résultats, ce n’est pas encore possible en RDC. Pour la présidentielle du 20 décembre, les résultats tombent chaque jour depuis quelques jours et qui place Tshisekedi largement en tête devant Moïse Katumbi en deuxième position et Fayulu, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 avec quatre autres candidats ont tenté une marche ce mercredi avec comme but, dénoncer le coup d’État électoral.

La manifestation étouffée a fait quelques victimes dans les deux camps à savoir du côté de la police nationale et des militants de Lamuka qui jure de ne pas lacher jusqu’au 31 décembre jour de proclamation des résultats globaux et provisoires.

Martin Fayulu affirme que la population ne laissera pas Kadima voler la victoire du peuple et que le peuple va défendre sa victoire.

 » C’est un défi lancé à Monsieur Kadima et Monsieur Tshisekedi qui ont cru que le peuple congolais cette fois-ci ne va pas réagir comme en 2018. Cette fois-ci, ça ne sera pas le cas. J’avais donné déjà le mot d’ordre à Kisangani lors de notre Congrès, disant ceci au peuple congolais. Si d’aventure demain on arrive à voler notre victoire, il ne faut pas attendre le mot d’ordre, vous devez appliquer l’article 64. C’est le commencement de l’application de l’article 64 de la Constitution  » à déclaré Martin Fayulu dans une interview accordée à la presse après la manifestation.

Le leader de Lamuka, candidat numéro 21 ne considère pas comme un échec la manifestation de ce mercredi, soutenant que le peuple était mobilisé pour y participer massivement.

Bolangi

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