Au moment où la CENI continue à publier les résultats partiels de l’élection présidentielle du 20 décembre dernier, les tendances telles que publiées ne rencontrent nullement l’assentiment de plusieurs candidats présidentiels dont Moïse Katumbi.

Plusieurs organismes pour chercher à préserver la paix et éviter une crise post électorale demandent aux candidats contestateurs de recourir à la voie légale pour obtenir gain de cause. Cette voie de la légalité consiste à attendre la publication des résultats provisoires définitifs par la CENI avant d’aller en contentieux à la Cour constitutionnelle.

Le camp de Moïse Katumbi se dit ne pas être concerné par cette demarche. Pour le porte-parole de Moïse Katumbi, Olivier Kamituta, le candidat n°3 n’ira jamais à la Cour constitutionnelle car selon lui, cette Cour constitue le dernier maillon de la fraude électorale mise en place par le régime en place.

« Après les élections, l’escalade la plus chère et la plus frauduleuse jamais organisée en RDC, on entend à travers des déclarations et des communiqués des appels invitant les candidats qui contestent les résultats de cette tricherie de recourir aux voies légales et à la Cour constitutionnelle. Mon devoir consiste à rappeler à ceux-là que pour se maintenir au pouvoir, le régime en place a mis en place une structure officielle de fraude allant de la CENI à la Cour constitutionnelle, d’ailleurs toutes les organisations du processus électoral ne sont dirigées que par les membres appartenant à la tribu de Félix Tshisekedi; la Cour constitutionnelle est donc le dernier maillon de l’axe du mal et constitue le prolongement de la machine mise en place par le régime actuel pour se maintenir au pouvoir« , a déclaré Olivier Kamitatu.

À l’en croire, le clan Katumbi compte plus sur l’application de l’article 64 de la constitution Alinéa 1 pourvu que cela soit conforme au respect de la dite constitution. Il faut cependant signaler que l’alinéa 2 du même article prévoit des sanctions contre quiconque tenterait de renverser le pouvoir légalement établi.

Signalons par ailleurs que la loi électorale prévoit un délai pour contestation en cas des contentieux électoraux.

Zephy Pengume

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