Le 31 octobre 2020 le peuple ivoirien sera appelé à élire le niveau président de la République. Plusieurs candidats se sont déjà prononcés pour briguer un mandat au sommet de l’État. Les Ivoiriens n’auront qu’à faire un choix lors du scutin.
L’ancien président de l’Assemblée nationale passé dans l’opposition l’année dernière, Guillaume Soro était le premier à déclarer sa candidature.
Condamné à 20 ans de prison par la justice Ivoirienne pour détournement des deniers publics et blanchiment des capitaux, celui qui était dans les secrets de l’actuel chef de l’État, fait l’objet d’un mandat d’arrêt international émis par la justice ivoirienne.
Il reste ainsi bloqué en Europe.
Le week-end dernier, deux autres candidats à la présidentielle se sont prononcés. Il y a Pascal Affi N’Guessan qui l’a annoncé le samedi 1er août. Selon quelques sources internationales, ce dernier est soutenu par une branche du Front populaire ivoirien (FPI), fondé par l’ancien président Laurent Gbagbo.
Ensuite, la candidature d’Albert Labri Toikeusse est tombée le dimanche 2 août. Cet ancien allié de Ouatara a occupé plusieurs postes ministériels avant de quitter officiellement le gouvernement le 31 mai dernier. Il a présenté sa candidature avec son parti l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI).
Jusque là, le président actuel Alassane Ouatara n’a pas encore declaré officiellement sa candidature. Lui qui s’était dit passé la main à la nouvelle génération, avec le décès il y a quelques semaines de sain dauphin, pourra peut être faire marche arrière et reconsidérer sa position.
C’est dans ce contexte un peu difficile pour le pouvoir que Amed Bakayoko, a été nommé au poste du premier ministre.
Armel Langanda
