L’insécurité marquée par les enlèvements dans la capitale congolaise, le sujet est au centre des conversations dans des foyers, et un peu partout à Kinshasa. Une situation qui créé la psychose au sein de la population qui assiste au quotidien aux messages d’avis de recherche dans les réseaux sociaux.
Si bien que dans une ville à forte démographie comme Kinshasa qui compte plus de 15 millions d’habitants l’on ne peut échapper à cette épineuse question de l’insécurité, comme dans toutes les villes du monde, la montée en puissance d’enlèvements est loin d’être une situation isolée. Et cela à quelques semaines seulement des jeux de la Francophonie qui se tiendra à Kinshasa du 26 juillet au 08 aout 2023.
Au cours de briefing hebdomadaire de presse de ce mardi 04 juillet, Patrick Muyaya, Ministre de communication et des médias a souligné que :
j’ai discuté avec le général Kasongo peu avant de commencer, il m’a rassuré que la police n’a pas identifié des cas de trafic d’organes tel que les réseaux sociaux le présentent . Pour faire de trafic d’organes, c’est assez laborieux car il faut faire la chirurgie une petite chirurgie, il faut conserver les organes, ceci requiert une technicité spécifique. Je pense qu’on ne peut pas y croire lorsqu’on regarde comment les criminels opèrent ici . Ce sont des rumeurs qui procèdent à une oeuvre de manipulation qui vise à lancer un message négatif par rapport aux jeux de la francophonie ».
Jacques Amboka
