Le calvaire de François Beya, conseiller spécial du président Félix Tshisekedi en charge de la sécurité se poursuit dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR) depuis le samedi 5 février 2022. Selon certaines indiscrétions, le conseiller spécial en matière de sécurité du président Félix Tshisekedi a quitté le local où il était placé dans les locaux de l’ANR pour une nouvelle cellule dans les mêmes installations.

Aux dernières nouvelles, même les membres de famille de François Beya ne sont pas autorisés à accéder dans le local où ce dernier est détenu. Apparemment, le régime est déterminé à en découdre avec celui que d’aucuns appellent « Fantomas » pour des raisons encore inavoué.

Officiellement, il a été annoncé que des soupçons graves pèsent sur François Beya. Ce dernier aurait participé à un complot contre les intérêts de la RDC, selon le porte-parole du président Félix Tshisekedi, Kasongo Mwema. Pour d’autres sources non officielles, il s’agit d’une stratégie visant à écarter François Beya dans l’entourage du président de la République, dans le cadre d’une « guerre de palais ». Jusqu’ à présent, des sources indiquent qu’aucun autre membre du prétendu groupe ayant comploté contre la RDC n’est inquiété. Il en sera peut être le cas dans les jours qui viennent. Entre temps, des perquisitions ont été opérées dans des bureaux et résidences de François Beya.

A l’entourage du conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République, l’on soutient que François Beya demeure serein et ne se reproche de rien.

Il faut noter que François Beya est un meilleur spécialiste des questions sécuritaires. Il a commencé à travailler dans les services de renseignements au sein du Centre national de documentation dans les années 80, puis au Conseil national de sécurité – sous les ordres de Jean Seti Yale, puis d’Honoré Ngbanda.

Après son exil, il rentre au pays et dirige la Direction générale des migrations (DGM). Il fut l’une des pièces maitresses du régime Kabila. Sa modération et sa discrétion en feront par la suite un parfait rouage de la transition qui s’opère, en janvier 2019, entre Joseph Kabila et Félix Tshisekedi. Ce dernier s’appuie sur François Beya qui se transforme quelques temps après à l’homme à abattre.

Rédaction

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