Le Président du bureau d’âge de l’Assemblée nationale est un homme fort du régime Tshisekedi. Christophe Mbosso, en vrai Mobutiste ne s’avoue pas vaincu et exerce de son pouvoir pour bloquer les institutions de la République en faisant planner un flou sur la date exacte de l’Organisation des élections pour le bureau definitif. À la tête d’un petit parti politique, membre de l’Union sacrée, Christophe Mbosso battu aux préliminaires organisés par sa famille politique pour désigner le candidat unique au poste du président de l’Assemblée nationale, n’a pas digéré sa défaite face à Vital Kamerhe.
Alors que tous se disaient déjà que les choses sont mises sur les rails et que l’on doit rapidement organiser les élections du bureau definitif dont la mise en place comporte plusieurs enjeux, l’homme de 82 ans ne se montre pas du tout simple à gérer, à tel point que le Chef de l’Etat parle de la mise en place du gouvernement comme étant un problème lié à la complexité de la Constitution. » Mbosso se révolte, il est en rébellion d’une autre forme contre le régime », note un étudiant qui s’indigne de la situation.
» Ici, ce n’est ni Kagame, ni Willy Ngoma, ni encore Corneille Nangaa ou Kabila et même pas Fridolin Ambongo qui bloque. C’est un du régime qui bloque et tous se plaignent alors que le pays est suspendu dans l’air » note un passager dans un taxi, qui ajoute :
» La situation est grâve, seuls les dirigeants ne s’en rendent pas comptent car ils ne partagent pas nos souffrances ».
Christophe Mbosso a reçu la pression de toute part. Pour calmer le jeu, le Président sortant de l’Assemblée nationale a signé en date de mardi 07 mai un communiqué, demandant à l’opposition et au pouvoir d’harmoniser les vues pour la désignation des candidats au 7 postes du bureau definitif. Toutefois, la date pour une plénière reste encore floue , ce qui laisse à Mbosso tous les privilèges reconnus au Président de la deuxième institution du pays.
Bolangi
