Il l’a dit ce vendredi 03 septembre devant la presse à Kinshasa aux côtés de son compagnon Adolphe Muzito.
Ces deux leaders de la coalition LAMUKA ont dévoilé leur calendrier électoral pour les prochaines élections prévues en 2023.
Les élections doivent se tenir conformément à la constitution, déclarent-ils, c’est-à-dire 90 jours avant l’expiration du mandat du président en fonction.
« Il faut qu’il y ait élection conformément à la constitution c’est-à-dire qu’il faut qu’il y ait élection au plus tard le 25 octobre 2023 (…). Monsieur Tshisekedi a prêté serment le 24 janvier 2019 et son mandat illégal se termine le 23 janvier 2024. Et 90 jours avant tombent un certain 25 octobre 2023. Mais comme il y a une décision de la CENI de l’époque qui dit que les élections ne peuvent s’organiser que le dimanche, cela nous amène au 22 octobre. Donc nous devons organiser les élections le 22 octobre 2023 », a dit devant la presse Martin Fayulu.
Pour les deux hommes politiques, les mois de septembre et d’Octobre peuvent servir aux discussions sur les réformes institutionnelles.
« Nous pouvons mettre à profit les mois de septembre et octobre pour discuter de ces réformes institutionnelles. Il s’agit de la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI, il s’agit bien de la loi électorale. S’il y a la volonté, si chacun de nous se dit que nous voulons des élections, nous pouvons y arriver. Sans consensus, on n’arrivera nulle part. Si quelqu’un pense qu’il peut imposer sa volonté, je le mets à défi. Kabila l’a essayé et n’a pas pu. Personne ne pourra. Mobutu a essayé à la CNS et n’a pas réussi », a ajouté Martin Fayulu.
Tshokuta ben André
