L’unité nationale en République Démocratique du Congo, un concept enraciné dans l’esprit des congolais qui malgré les trahisons qu’enregistre le pays, reste inviolable pour les millions des congolais de l’Est à l’ouest, du Nord au Sud. Si l’on doit saluer la bravoure des Forces Armées de la RDC qui tant bien que mal tiennent la tête à une armée soutenue par de grandes puissances et qui sème l’insécurité à l’Est du pays depuis plus de deux décennies, l’on ne peut pas ignorer les facteurs cohésion et unité nationale pour lesquelles, le feu Maréchal avait déclaré sans ambage :  » S’il faut signer le Pacte avec le diable pour l’unité de ce pays, je le ferais « .

Après plusieurs tentatives menées par Paul Kagame et sa troupe d’expédition en RDC, le M23, force est de constater que, les résultats sont bien loin des prévisions qui seraient de balkaniser le grand Congo à partir de sa partie Est. Pour ceux qui ont eu à vivre ou visiter les provinces à l’Est de la RDC soumises à l’insécurité depuis le génocide rwandais en 1994, ils peuvent se rendre compte de la volonté manifeste des populations de cette partie du pays de s’opposer au Rwanda et ses ambitions hégémoniques.

La balkanisation de la RDC, un plan que soutiendraient certaines puissances occidentales, avec comme alibi, la RDC est un vaste territoire aux richesses démesurées, il est, selon eux juste pour l’équilibre de la sous-région, de la morceler.

Pour exécuter ce plan, les tenants de ce projet se servent bien entendu du Rwanda en donnant les moyens nécessaires pour combattre la RDC afin de la fragiliser.

Dans leurs stratégies, ils présentent le Président rwandais comme un fin stratège, un leader avec une gestion orthodoxe de son pays, un leader avec des compétences et aptitudes plus éloquentes plus que tous de ses homologues dans la région.

Paul Kagame est craint non seulement par son peuple, mais aussi par des leaders africains qui, face à la situation d’agression menée par son pays sur la RDC, personne n’a le courage de lever la voix pour condamner. Un signe qui démontre bien entendu que Kagame est craint par ses pairs, alors que le continent a besoin de la paix pour assurer son développement et croissance économique qui malgré tout son potentiel, peine à décoller.

Arrivé au pouvoir en 2019, Félix Tshisekedi s’est rapproché de Paul Kagame avec à l’esprit cette volonté d’assurer ensemble le développement de la région. C’était donc une erreur que le Chef de l’Etat congolais avait commise car, son homologue, qui s’était d’ailleurs opposé à son élection, alors que lui-même n’est pas à la tête du Rwanda par les élections libres et transparentes.

Après avoir constaté l’échec de son plan et de grandes puissances de mettre à genoux la RDC à partir de l’Est, Paul Kagame se rapproche de plus en plus des autres homologues voisins.

Le dernier en date, c’est cellui avec Denis Sassou-Nguesso. Ce rapprochement avec plusieurs accords notamment dans les mines et transport, présente un danger contre le pouvoir de Kinshasa. Avec la rotation de Rwand’Air, la compagnie d’aviation du Rwanda qui dans les jours qui viennent va desservir la ligne Kigali-Brazzaville.

 » Je pense que le président rwandais n’abandonnera pas son plan contre la RDC. Le Rwanda ne représente rien face à la RDC mais s’il continue à semer la terreur de cette façon, on doit tout de suite comprendre qu’il y a des forces occultes, de grandes puissances derrière », nous a déclaré un diplomate africain accrédité en RDC.

Quand on considère , la capacité d’infiltration des rwandais, on peut justement considérer le danger qui guette Kinshasa et qui exige de Félix Tshisekedi et tous les services de sécurité une vigilance singulière.

 

Jacques Amboka

 

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