Le processus de désignation des nouveaux animateurs de la Commision électorale nationale indépendante demeure le sujet d’actualité le plus commenté de cette semaine.
C’est depuis le 2 juillet dernier que l’Assemblée nationale a tranché en faveur du candidat Ronsard Malonda comme nouveau président de cette institution. Plusieurs voix se sont élevées pour contester la décision de la chambre basse du Parlement. Par contre, le « Centre d’Echanges pour des Réformes Juridiques et Institutionnelles » (CERJI) qui a suivi avec beaucoup d’attention le processus de ce renouvellement des membres de la CENI a favorablement accueilli l’entérinement de la candidature de Ronsard Malonda par l’Assemblée nationale comme prochain président de cette institution d’appui à la , , , démocratie. Il invite tout de même le chef de l’Etat à confirmer par Ordonnance l’entérinement de la désignation de Malonda.
Cependant, “le CERJI considère que cet entérinement par l’Assemblée nationale congolaise s’inscrit parfaitement dans la pratique tant vantée qui vise la promotion d’« enfants-maison » dans l’unique objectif de valoriser et de capitaliser l’expérience professionnelle de cet agent public qui a l’avantage d’avoir maitrisé la structure même de la CENI ainsi que l’ensemble de ses procédures”, explique Charles Mugagga
L’avocat Charles Mugagga, Directeur du CERJI et en sa qualité d’expert dans les domaines de l’organisation et de la gestion des cycles électoraux, estime que cet entérinement marque une volonté affirmée d’investir dans le savoir, le savoir-être et dans le savoir-faire.
Yvette Ditshima
