Tout est parti d’un complot visant à renverser le Maréchal Mobutu, considéré comme un dictateur. Un mouvement sera créé sous l’orientation du Rwanda pour la création d’une rébellion qui n’aura mis que 7 mois pour atteindre Kinshasa et faire chuter le maréchal fatigué d’une maladie dite prostate.
Une année après cette victoire de l’Afdl avec à la tête M’Zee Laurent Désiré Kabila, l’Est du pays est entrée dans une violence par un autre coup visant au renversement du régime nouvellement installé.
Suivi d’ une mobilisation qui du reste était tout de même grande contre le Rwanda.
C’est grâce à cette mobilisation que le régime n’est pas tombé si vite car les rebelles soutenus par le Rwanda ont été tenus en échec et même capturés par une population sans armes à l’Est de la capitale Kinshasa.
Une bravoure saluée par le Chef suprême des armés, M’Zee Laurent Désiré Kabila qui n’ayant rien à offrir à cette population qui s’est sacrifiée afin de barrer la route aux rebelles, a exigé l’exonération des factures d’eau et électricité pendant quelques mois pour cette population. Il décidera par la suite de la construction d’un marché, le marché de la « Liberté », signe de reconnaissance à la population.
Des campagnes contre l’agression et agresseurs ont été menées avec les chansons patriotiques pour soutenir les Forces armés de la RDC au front avec l’ennemi.
» la guerre sera longue et populaire et va se terminer où elle a commencé », déclarait le tombeur du Maréchal Mobutu.
Puis des complicités, de traîtrise, des implications des fils et filles du pays font pourir la situation au détriment d’une population qui compte des morts au quotidien.
Pour les africains qui observent la situation de la RDC, on s’étonne d’une chose. Les congolais ne se mobilisent pas assez pour lutter contre cette situation. Les politiques, quand ils font des déclarations, ils le font soit pour consolider leur position au pouvoir pour ceux qui sont au trône et ceux de l’opposition c’est pour incriminer le régime et s’attirer de la sympathie.
Cependant, sous d’autres cieux, dans les circonstances qui caractérisent la RD Congo, l’on pouvait par moment oublié l’opposition et le pouvoir. L’on pouvait s’unir pour la même cause avec des initiatives bien concrètes.
Une grande marche où l’on verrait opposition et pouvoir main dans la main, politique et société civile,musiciens, sportifs, enseignants etc…pour dénoncer et condamner cette agression qui constitue un réel frein au développement du pays et qui fait compter à la République des morts au quotidien.
La rédaction
