Au total, vingt présumés collaborateurs des terroristes ADF ont été arrêtés lundi 19 Juin par la Police en Ouganda.
Ils sont accusés d’avoir facilité l’attaque du lycée Lhubiriha à Mpondwe dans la nuit de vendredi au samedi dernier où au moins 42 personnes étaient tuées certains à coups de machette d’autres par coups de balles d’autres encore brûlés vifs.
« Nous avons arrêté 20 collaborateurs présumés des ADF, les Forces démocratiques alliées, une milice islamiste qui a prêté allégeance au groupe État islamique », a affirmé Fred Enanga, porte-parole de la police ougandaise, lors d’une conférence de presse ténue lundi 19 juin.
Le porte-parole de la Police ougandaise a également déclaré que le chef de l’établissement et le directeur du lycée Lhubiriha à Mpondwe, près de la frontière avec la RDC, devaient répondre à certaines questions, sans préciser s’ils faisaient partie des personnes arrêtées.
Pour sa part, le président Yoweri Museveni a qualifié dimanche dernier ce massacre d’acte « désespéré, lâche » et a promis d’éliminer les responsables de cet assaut sanglant .
L’armée ougandaise (UPDF) de son côté, dit avoir pris des dispositions sécuritaires pour sécuriser la population. Elle dit poursuivre les assaillants dans le parc national des Virunga en République Démocratique du Congo.
Gires Kasongo, correspondant
