La Police Nationale Congolaise Commissariat Urbain de Beni (Nord-Kivu), annonce l’ouverture des enquêtes sérieuses afin de dénicher les auteurs de l’explosion d’une bombe, qui a fait 18 blessés, la soirée de mercredi 25 janvier 2023, au quartier Kalinda, cellule Macampagne.

Nasson Murara, communicateur de la PNC en ville de Beni, affirme que cet engin explosif était dans un petit sac dans le local d’un moulin de manioc dans lequel se trouvaient plusieurs personnes.

La société civile du Congo, en commune de Mulekera, appelle la population à une vigilance tous azimuts. Cette structure citoyenne, demande aux autorités militaires de pouvoir prendre des dispositions nécessaires pour assurer la sécurité de la population.

Cette situation a été à la base d’une panique générale dans la soirée de mercredi dans cette partie de la ville de Beni. Certaines sources parlent de neuf enfants parmi les victimes blessées.

*Attentats répétitifs, nouvelle stratégie des terroristes*

L’attentat qui s’est produit au quartier Kalinda, cellule Macampagne, la soirée de mercredi 25 janvier, est le troisième en 13 mois dans la région de Beni. Le premier avait été déploré samedi 25 décembre 2022, jour de Noël dans le resto-bar Inbox, en pleine ville de Beni, où au moins 8 personnes avaient trouvé la mort et des blessés graves.

Le deuxième attentat, est celui enregistré dimanche 15 janvier 2023, au poste frontalier de Kasindi, entité située à près de 80 kilomètres à l’Est de la ville de Beni, où au moins 15 personnes étaient mortes et une soixantaine d’autres grièvement blessées, dans l’église 8e CEPAC locale.

Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo FARDC, attribuent souvent ces attentats aux ADF, un groupe terroriste, branche de l’Etat Islamique qui revendique aussi ces actes de violence. C’est donc, une nouvelle stratégie des terroristes ADF, pour faire peur à la population.

Gires Kasongo, correspondant

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