Mariée et mère de huit enfants, Marie-José Ifoko est la seule femme à la course à la magistrature suprême en République Démocratique du Congo. Fille de diplomate,mariée et mère de huit enfants,  Marie-José a sillonné le monde avant de s’installer au Canada, pays qui lui a donné une seconde nationalité. Elle a commencé ses études universitaire à l’Université de Kinshasa avant d’aller poursuivre en programme administration-echange de l’Université Saint-Denis Paris 8 suite à la mutation de son père en France.

Bien intégrée dans la société canadienne où elle a passée 15 ans avant de décider de rentrer au pays et renoncer à la nationalité canadienne, une nationalité qui qui aux yeux de beaucoup représente un privilège.

‘’ J’ai fait le choix de rentrer chez moi au Congo depuis 2004. J’ai recommencé la vie à zéro au Congo et ce n’était pas facile. Alors que j’avais la nationalité canadienne, j’ai décidé de faire la paix avec moi-même, j’ai fait la paix avec les miens et avec mon pays et j’ai décidé de renoncer avec la nationalité canadienne’’, nous confie-telle.

C’est depuis 2011 que Marie-José a prit cette décision afin de vivre les réalités de son pays et décider de ce qu’elle peut faire concrètement pour apporter tant soit peu sourire à ces milliers des congolais qui vivent dans un pays si riche mais dans une pauvreté indescriptible.

Son expérience entant que haut cadre dans certaines firmes étrangères notamment dans Tractafric et ATC, est un atout sans oublier son exercice en tant que  commissaire spéciale adjoint de la province de la Tshuapa.

Après 10 à 11 ans de gestions des entreprises, Marie-José Ifoko a pris une autre décision d’entrer en politique .

‘’On cherchait des dames pour être nommée conseillers spécial et mon nom s’est retrouvé dans la liste. C’est ainsi que je serai nommée conseiller spécial adjoint de la province de la Tshuapa, l’une des provinces, je dirai la plus pauvre du pays en dépit de sa flore et faune très riche. j’ai travaillé deux ans à l’intérieur dans la province de la Tshuapa où j’ai côtoyé la misère de la population et qui constitue par ailleurs l’une des motivations qui me poussent à briguer la magistrature suprême.’’

Invalidée par la commission électorale nationale indépendante pour défaut de nationalité, cette décision lui a parue surprenante. Elle a par ailleurs gardé son sang froid, se remettant à la justice qui par le verdict de la cour constitutionnelle l’a réhabilité le lundi 03 septembre.

Dans ce long entretien qu’elle a accordé à notre rédaction le mardi 04 septembre  sa luxueuse villa à macampagne, c’est une dame déterminée à jouer un rôle dans la transformation de son pays qui s’est livrée à ce jeu questions-réponses. Sereine avec une maîtrise non seulement de soi mais aussi des sujets abordés, Marie-José regrette cette multitude des candidatures pour la présidentielle.

 » J’aurai apprécié qu’il y ai plusieurs femmes à la course. mais le fait d’être aussi seule au milieu des hommes, ne me trouble pas non plus. Il est aussi vrai que vingt-quatre candidatures pour la présidentielle, c’est tout de même beaucoup. Une preuve que le pays va mal » déclare la candidate. 

Après la validation de sa candidature par la cour constitutionnelle, elle se dit avec son équipe se préparer pour une grande conférence de presse au cours de laquelle la candidate à l’élection présidentielle du 23 décembre rendra public son projet de société.

Présidente du parti dénommé Alliance des élites pour un Congo Nouveau, Marie-José IFOKO deviendrait donc, si les congolais portent leurs choix sur elle, la première femme Présidente de l’histoire  de la République Démocratique du Congo.

 

Le Médiacrate

 

By 24news

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