Les constructions anarchiques dans la ville de Kinshasa sont légions. Un désordre bien organisé qu’entretiennent non seulement la population, mais aussi dans lequel les autorités y participent en vendant des espaces souvent réservés.

Le cas du site de Makelele dans la commune de Bandalungwa tout autour du pont qui porte le même nom est patant.

Dans l’objectif de faire un état de lieu pour une démolition des constructions anarchiques dans la ville de Kinshasa, le ministre de l’urbanisme, Pius Mwabilu est descendu le mardi 23 août dans quelques sites, notamment à Makelele.

Ce que nous vivons ici ça date pas d’hier, ça date de plusieurs années. Ces maisons construites dans une anarchie totale ne sont pas construites à l’arrivée au pouvoir du Président Tshisekedi. On a laissé faire et nous devons agir », déclare le ministre de l’urbanisme.

Dans cette situation désolante, l’on devrait sérieusement questionner les services de cadastres de la ville, mais aussi les bourgmestres et des chefs coutumiers qui sont généralement cités dans ce désordre qui ne date pas d’aujourd’hui.

Il faut noter que dans la ville de Kinshasa, il y a des constructions qui datent de 20, voire 30 ans mais qui seraient considérées comme construites aux sites non autorisés, donc constructions anarchiques. La question est de savoir, qui a laissé construire dans ces zones? Qui a délivré les titres de propriété ? Et en cas de démolition, quelle est la responsabilité de l’État dont les services contribuent à cette situation désolante ?

Pour les observateurs, une démolition doit absolument être accompagnée de dédommagement sachant que toutes ces personnes ou presque qui détiennent des parcelles dans des sites dits réservés ou non autorisés à la construction ont chacune un titre de propriété délivré en bonne et due forme par un agent de l’État.

 

La rédaction

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