La République démocratique du Congo va organiser sauf imprévu les scrutins en 2023. Bien que les signes montrent que ça ne bouge pas trop dans ce sens, mais l’on peut toutefois se dire que, Félix Tshisekedi dont les obtentions de vote selon les différents sondages lui sont favorables pour remporter la présidentielle prochaine, n’a aucune raison de glisser.

Félix Tshisekedi va donc concourir pour son second et dernier mandat selon la constitution du pays. Ce qui est trop sûr, le Chef de l’État actuel ne sera donc pas le candidat unique, une hypothèse qui est passée avec le Maréchal Mobutu.

Plusieurs candidats vont se bagarrer aux urnes pour remplacer le fils du Sphinx de Limete qui est arrivé au pouvoir à la suite du troisième cycle électoral organisé par le régime Kabila. Parmi les noms que l’on connaît avec candidatures déclarées ou non, l’on peut retrouver ces leaders politiques qui occupent l’espace politique congolais depuis deux dernières décennies.

Jean-Pierre Bemba, le leader du MLC, ancien vice président de la République pendant la transition sous Joseph Kabila, il peut faire partie de la liste. Moïse Katumbi, ancien gouverneur de la plus riche province du Katanga et président de Ensemble, il vise le fauteuil présidentiel depuis. Vital Kamerhe, président de l’Union pour la nation congolaise, il est le premier allié de Félix Tshisekedi après l’aventure de Genève, rien ne lui empêche de briguer la magistrature suprême. Modeste Bahati Lukweba, plusieurs fois ministres et président de AFDC un parti politique avec un réel ancrage sur le plan national, l’homme n’est certainement pas sans ambitions. Augustin Matata Ponyo, ancien premier ministre sous Joseph Kabila et président du parti AGD. Adolphe Muzito, ancien premier ministre et membre de Lamuka, et enfin Martin Fayulu, président de l’EcidE, candidat malheureux à la dernière présidentielle.

Dans ce lot des candidats potentiels à la course pour la présidence, 4 noms font partie de l’Union Sacrée, la plateforme qui accompagné le chef de l’État Félix Tshisekedi et qui pourra peut être se disloquer à l’approche des élections de 2023 pour laisser chacun des leaders s’exprimer.

Cependant, pour les observateurs avertis, et comme partout non seulement en Afrique mais aussi ailleurs, les leaders prudents sont ceux qui peuvent dans le contexte actuels, soutenir la candidature de l’actuel Président de la République pour son dernier mandat.

Vouloir combattre Tshisekedi et tenter de perturber sa réélection est un calcul stérile pour un leader visionnaire qui veut occuper ce poste.

Autrement dit, un bon calcul est celui de ne viser ce poste qu’après le deuxième mandat de Tshisekedi et le soutenir en même temps avec espoir de bénéficier de son soutien en 2028.

 

La rédaction

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