Une observation de la circulation des taxis-bus sur les artères de Kinshasa, amène à conclure que 9 sur 10 véhicules n’ont pas placé les plaques d’immatriculation à l’endroit indiqué par le constructeur automobile.
Recommandées d’être placées à l’endroit indiqué devant et derrière, à Kinshasa, les chauffeurs taxis ont trouvé une belle stratégie d’emplacement de plaque d’immatriculation.
Ils les placent au dessous avec plusieurs supports. De cette façon, ils se sentent protégés contre l’incivisme des policiers de circulation routière qui arrachent sans scrupule les plaques d’immatriculation pour contraindre les chauffeurs à payer le pot de vin.
» je suis victime de cette situation. Ils m’ont déjà arraché par trois fois les plaques d’immatriculation. Et quand ils les arrachent, ce n’est pas évident que tu va les récupérer. Et pour éviter toutes ces bêtises, l’option c’est de les placer bien au dessus, et c’est ce que j’ai fait’, » nous déclare Munguluwa Jeannot, chauffeur taxi.
Selon le colonel Mwanamputu, porte parole de la police nationale, ces pratiques sont interdites par la hiérarchie qui à maintes reprises attiraient l’attention de ces éléments commis à réguler la circulation routière. Hélas, rares sont ceux qui exécutent ces recommandations de la hiérarchie.
Face à cette situation qui n’honore pas tout le pays et particulièrement la police nationale congolaise, il faut des méthodes dures pour contraindre les récalcitrants à arrêter cela.
La rédaction
