La région de Beni, à l’Est de la République Démocratique du Congo reste toujours touchée par l’insécurité causée par les terroristes des Forces Démocratiques Alliées (ADF). Ces terroristes s’attaquent aux civils et orchestrent des massacres des populations civiles depuis près de 10 ans maintenant.

S’exprimant à l’occasion de la célébration de la journée internationale de lutte contre le terrorisme ce lundi 11 septembre, le Capitaine Antony Mualushayi Mbombo, porte-parole des opérations Sokola 1 Grand Nord, pense que la suspension temporaire de la communication, la prise en charge des rescapés et la population victime des affres de guerre seraient parmi les pistes de solutions pour mettre fin à l’insécurité.

« Dans tout ce qui se passe ici, la communication reste à la base de la persistance des ADF. Il faut sensibiliser beaucoup la population sur la collaboration avec les forces de l’ordre. Il faut aussi mettre les moyens adéquats dans l’armée », a-t-il déclaré au micro de 24News Agency.

Pour la société civile du territoire de Beni, l’armée présente tant de faiblesses qui empêcherait la traque des terroristes ADF. Richard Kirimba, cadre de cette structure citoyenne, plaide pour le recyclage des éléments FARDC mais aussi pour l’appui en logistique pour bien combattre l’ennemi.

« Le terrorisme est très difficile même pour des pays organisés. Malheureusement pour nous, on est attaqué par ce phénomène alors que nous sommes dans un pays fragile. Nous sommes dans un pays où l’armée elle-même a de problèmes où la discipline est presque absente. Pour que l’insécurité finisse, l’armée congolaise devrait subir des réformes sérieuses », a-t-il fait savoir.

Rappelons que cette journée est l’occasion de renforcer la solidarité envers les victimes et leurs familles mais aussi de renforcer les liens entre les diverses associations d’aide aux personnes touchées par des actes de terrorisme.

Gires Kasongo, correspondant

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