Le gouvernement congolais par le truchement de la ministre d’État en charge de la Justice, Rose-Marie Mutombo, vient de mettre fin au moratoire sur la peine de mort en République démocratique du Congo. La patronne de la justice congolaise a adressé une note circulaire au président de la Cour Constitutionnelle, au premier président de la Cour de Cassation, au procureur général près la Cour de Cassation, au Premier président de la Haute Cour militaire et auditeur général des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc), afin de lever le moratoire sur l’exécution de la peine de mort.

Une décision qui se justifie par la situation sécuritaire dans l’Est du pays où les massacres et violences de tout genre ont fait des millions de victimes sans une quelconque justice.

« Pendant les trente dernières années, la partie orientale de la République démocratique du Congo est en proie à des conflits armés récurrents, souvent orchestrés par des États étrangers
qui, pour la circonstance,
bénéficient parfois de la complicité de certains compatriotes Congolais », indique la ministre de la Justice.

Cependant, depuis plusieurs années, la peine de mort bien que prononcée par
les juridictions, n’est plus
exécutée en raison du moratoire sur l’exécution de la peine capitale, décrétée par le gouvernement congolais en 2003.

« En vue de se débarrasser de l’armée de notre pays, des traites d’une part, et d’endiguer la recrudescence d’actes de terrorisme et de banditisme urbain entraînant mort d’hommes, le gouvernement a décidé de la levée du moratoire sur l’exécution de la peine de mort », peut-on lire dans ce document sous la signature de Marie-Rose Mutombo.

La peine de mort qui a toujours été prononcée dans les juridictions congolaises, ne pouvait pas être exécutée à cause de moratoire instauré depuis 2003.

Cette décision des autorités congolaises, pourra ainsi persuader les traîtres qui se comptent par milliers au sein des institutions, de l’armée et même dans la population congolaise, d’abandonner cette sale mission qui n’a fait qu’endeuiller le pays au profit du Rwanda voisin.

Si beaucoup estiment que c’est une décision salvatrice pour le pays, certaines langues disent leurs inquiétudes du fait de l’état de la justice congolaise qualifiée de malade par le juge suprême du pays. Maître Hervé Diakese, porte-parole d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi fait partie de ceux qui s’inquiètent quant à ce.

Par ailleurs, vu le danger que court le pays dans cette guerre avec le Rwanda via sa mission d’expédition qui est le M23, les autorités sont donc appelées à tout capitaliser pour qu’on arrive à gagner la guerre et récupérer les terres perdues qui sont en ce jour, sous l’administration rwandaise via M23.

Jacques Amboka

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