C’est un pavé dans la marre Jetté par la Commission électorale nationale indépendante en annonçant le vendredi 05 janvier l’annulation des suffrages exprimés pour plusieurs candidatures à la réputation nationale.

Parmi ceux qui se retrouvent sur cette liste, l’on compte Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa et autorité morale du parti ACP, Kinkey Mulumba qui occupe actuellement le poste du président de Conseil d’administration de la RVA, Nsingi Pululu député national, Collette Tshomba membre du bureau de l’Assemblée nationale pour ne citer que ceux-là.

Une décision, qui suscite débats dans des Salons politiques et qui est diversement commentée selon les tendances politiques. Cependant, l’on note que, les candidats sanctionnés sont en majorité ceux de l’Union sacrée de la nation, la plateforme politique qui soutient le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

Pour certains observateurs, il n’appartient pas à la CENi d’invalider les candidats à ce stade du processus. Parmi ceux qui se posent des questions sur l’acte posé par la centrale électorale, l’on peut citer Jean-Louis Awana, un politologue.

 » À mon avis,on ne peut invalider que quelqu’un qui a été validé. Nulle part dans la loi électorale ou la loi organique regissant la ceni,on reconnaît à cet organe électoral le pouvoir d’invalider un candidat sans publication des résultats au préalable » à déclaré Jean-Louis Awana.

Pour Awana, seule la cour constitutionnelle peut invalider.

 » L’institution reconnue c’est la cour constitutionnelle. On n’est pas à la fois juge et partie. Est-ce que les accusés ont été entendus ? Qui est l’accusateur ? Est-ce qu’une rumeur peut-elle être une accusatrice ? Il fallait publier les resultats et laisser le pouvoir d’invalidation à la cour constitutionnelle. Je ne suis pas juriste,mais j’essaie de donner une reflexion qui parait juste. J’insiste encore qu’il n’y a pas invalidation sans validation » Conclut-il.

Il faut noter que ça créé déjà une tension au sein de l’Union sacrée de la Nation. Dans un audio, devenu viral sur les réseaux sociaux, un candidat député national de l’ACP crie déjà à l’injustice soutenant que d’autres ténors de l’Union sacrée qui étaient sur terrain le 20 décembre devraient être aussi sanctionnés.

 

La Rédaction

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