À Kinshasa, il faut depuis un certain temps compter sur les motos taxis appelés communément  » Wewa ». Ils sont dans tous les coins, et même au centre ville où leur circulation est soumise à un préalable.

Dans une ville de plus de 13 millions d’habitants voire plus car personne à ce jour ne peut avancer une estimation objective vue que le recensement au pays n’a pas eu lieu depuis plusieurs années, le transport reste un réel casse tête.

Les motos taxis assurent donc un rôle très déterminant pour le déplacement des habitants de cette grande ville.

Cependant, les Wewas, ne sont pas facile à gérer. Ils représentent une force qui si l’on ne fait pas trop attention, ils seraient capables de semer le cahos, eux qui visiblement n’obéissent à personne.

Si les motos taxis jouent un rôle très important pour le déplacement des habitants de la ville, l’on fustige cependant plusieurs dégâts auxquels ils sont auteurs. Des véhicules brûlés, les éléments de la police de circulation routière brutalisés, difficile de les contenir, un dérive qui doit être maîtrisé par les forces de l’ordre pour garder la ville dans l’ordre et tranquilité.

C’est dans cette optique qu’une opération d’identification a été lancée par le Ministère des transports de la ville de Kinshasa qui a exigé à tous les motos l’achat de plaque d’immatriculation.

Ainsi, l’on peut voir avec satisfaction, un bon nombre des taxis motos munis désormais de plaque d’immatriculation. Facile donc de les rétracter en cas de crime ou meconduite sur la voie publique.

Pour aussi mettre de l’ordre et limiter les dégâts dans les accidents au quotidien dans lesquels les Wewas sont impliqués et par ailleurs sont victimes, le commandant de la ville Sylvano Kasongo avait exigé de tous les chauffeurs motos, le port d’un casque aussi pour leurs clients.

C’est ici où le commandant de la ville a réveillé les démons et le spectacle devient si intéressant que les kinois s’exclament :  » Mboka elengi » qui voudrait tout simplement dire, ce pays est merveilleux.

Qu’est ce qu’on remarque ? Les chauffeurs taxis motos, à défaut d’avoir les casques qui non seulement leur couvrent les cheveux de la tête, mais se pose aussi un problème de Stock disponible dans la ville, ils ont trouvé une solution.

Beaucoup mettent tout simplement le casque des ingénieurs civils dans les chantiers pour éviter de se faire arrêté. Ce qui donne l’impression d’une grande pièce de théâtre tourné à ciel ouvert dans une ville qui est en plein mouvement.

‘ ils nous ont demandé de mettre le casque, c’est ce que nous faisons. Toujours respecter les ordres des autorités car nous ne sommes pas au dessus de la loi » répond Kabongo, un chauffeur taxi moto.

 

La rédaction

 

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