Tshisekedi ne s’est il pas trompé en faisant de Kagame un frère dès son arrivée au Palais de la Nation? La question mérite d’être posée dans un contexte où, les signes des intentions expansionnistes du Président rwandais sont de plus en plus visibles.
Alors que les affrontements sont intenses dans l’axe Nyiragongo dans le Nord-Kivu, un incident avec les obus tombés du côté du Rwanda est venu encore mettre la poudre au feu. Kigali a exprimé sa colère pensant que tout a été bien calculé par les FARDC avec ces obus qui auraient fait quelques blessés.
Dans un audio qui circule dans les réseaux sociaux, on écoute le Président rwandais Paul Kagame s’exprimer en kinyarwanda déclarer dans une assistance selon le traducteur de cette adresse que » Nous sommes un petit pays et n’avons pas d’espace pour se battre. Nous allons plutôt aller nous battre d’où sont venus ces obus ».
Pour certains, c’est donc une déclaration de guerre que fait le numéro 1 rwandais à la huitième puissance militaire du continent qui défois est victime des trahisons dans son rang mais aussi par les politiciens.
Pour bon nombre d’observateurs, les attaques par le M23 de plusieurs positions des Forces armées de la RDC ces dernières 72 heures ne sont pas sans une simple coïncidence.
Le Rwanda qui a toujours nié toute implication dans le conflit à l’Est de la République démocratique du Congo, serait selon plusieurs analystes, un soutien de taille à ce mouvement rebelle dont les chefs peuvent changer de nationalité à volonté selon les circonstances.
À son temps, bien que accusé à tort ou à raison d’être rwandais, Joseph Kabila ne tergiversait pas pour indexer du doigts le Rwanda dans l’instabilité qui secoue l’Est de la RDC.
Le rapprochement rapide et sans réserve du Président Félix Tshisekedi de Paul Kagame a été très critiqué par l’entourage de l’ancien chef de l’État congolais qui estimait à raison peut être que l’on ne pouvait pas offrir des amitiés à celui qui en réalité se veut le maître de la région avec la RDC comme son champ d’exercices.
Signalons que, la situation à l’Est est très préoccupante en ce moment et obligerait même le Chef de l’État congolais à annuler certains de ses déplacements pour suivre au près l’évolution.
La rédaction
