Il est considéré par beaucoup comme un prélat au langage direct et sans diplomatie. Ses positions devant certaines situations politiques l’ont catégorisé comme un opposant non seulement du régime passé mais aussi celui de l’actuel pouvoir.
Le prélat catholique parle souvent politique dans ses homélies et des propos qui n’arrangent pas le régime de Félix Tshisekedi. Si d’aucuns l’ont toujours soutenus car souvent il ne parle pas en l’air, la plupart de congolais, si pas tous, pensent que l’archevêque de Kinshasa a dépassé les bornes ce dimanche 3 juillet au cours de la célébration eucharistique dite par son homologue le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint siège à l’esplanade du palais du peuple.
En effet, le Cadinal a venté le leadership du président rwandais Paul Kagame, l’homme qui est indexé par la RDC comme soutien au M23.
C’est un pays qui se développe. Ils ont un dirigeant qui a un leadership réel pour le développement de son peuple, et nous le saluons » a déclaré le prélat devant une foule venue assister à la célébration.
Quand on considère le discours contre la balkanisation de la RDC qu’a tenu il y a quelques temps le Cardinal Ambongo, sachant que si réellement le projet de balkanisation de la RDC existe, il ne peut se réaliser sans le Rwanda de Paul Kagame que le prélat vente le mérite, on peut bien se perdre dans la conception de l’homme.
La situation que vit la RDC a besoin de l’engagement de tous y compris des leaders spirituels tels que les religieux. Certes on n’est pas obligé d’aimer Félix Tshisekedi et surtout dans le contexte de la démocratie dans laquelle le pays s’est engagé depuis plusieurs années.
Mais venter le leader d’un pays qui n’a cessé de multiplier les stratégies pour maintenir la RDC dans un état de faiblesse, est une faute grave pour un chef religieux du rang de l’archevêque de Kinshasa.
Comme pour dire que, la force du Rwanda, mis à part le soutien de certaines puissances étrangères, se trouve dans la naïveté, complicité des acteurs politiques Congolais.
Et de poser la question, face à telles attitudes, la RDC va t-elle s’en franchir de l’emprise Rwandaise ?
La rédaction
