L’opposant congolais Jean-Marc Kabund a Kabund se tiendra loin du régime Tshisekedi lors de son second et dernier mandat que l’actuel Chef de l’Etat pourrait décrocher à l’issue de la présidentielle du 20 décembre 2023.

L’ancien président ai du parti au pouvoir et ancien premier président de l’Assemblée nationale a été arrêté il y a plus d’une année après avoir tenu des propos qualifiés de diffamatoires contre le Chef de l’Etat et les institutions de la République.

Après plus d’une année d’incarcération au centre pénitentiaire de Makala, le verdict est donc tombé le mercredi 13 septembre. Kabund a Kabund écope de 7 ans de prison, ce qui veut dire que l’ancien premier président de l’Assemblée nationale ne vivra pas en liberté, non seulement le second mandat de Félix Tshisekedi, mais deux autres années de plus après le dernier mandat de l’actuel Chef de l’Etat.

Une condamnation au premier et dernier degré qui réduit en silence Jean-Marc Kabund, président du parti Alliance pour le Changement dont les partisans, furieux de la décision prise par la justice congolaise, ont manifesté ce jeudi autour de la résidence de leur leader en brûlant les pneus et barricadant la route.

Un des ténors du pouvoir de Tshisekedi, Kabund est tombé par une affaire qui tire ses origines dans la circulation routière où les policiers commis à sa sécurité avaient menacé un chauffeur qui se réclamait du cercle du Chef de l’État et qui roulait à sens interdit.

S’en était suivi une descente punitive de la garde républicaine que Kabund alors premier vice président de l’Assemblée nationale n’a pas tolérée. Il a par la suite tenu un point de presse dénonçant les méthodes dictatoriales du régime Tshisekedi, des propos qualifiés d’outrage aux corps constitués, offense au Chef de l’État et propagation de faux bruits.

Le président d’Alliance pour le Changement est ainsi condamné en premier et dernier ressort, sans aucune possibilité de faire recours.

Dans ce cas de figure, seule une grâce présidentielle pourra sortir Kabund de la situation dans laquelle il se trouve. Félix Tshisekedi accordera t-il la grâce présidentielle à cet homme qui a organisé le Congrès ayant conduit à son élection au poste du président du parti? Celui qui a donné à Tshisekedi 48 heures pour retirer sa signature sur l’accord de Genève, un engagement qui ne donnait pas de voie au fils du Sphinx de Limete de se présenter à la présidentielle, trouvera t-il la grâce du premier des citoyens congolais ? Seul l’avenir nous le dira.

Jacques Amboka

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