Les jours passent vite, mais les souvenirs restent encore gravés dans les mémoires des Congolais en ce jour de 19 septembre 2016 où l’opposition congolaise de l’époque infligeait un carton rouge au Président Joseph Kabila.

À l’origine, la non convocation du corps électoral par le bureau de la Commission Électorale Nationale Indépendante, (CENI) dirigé par Corneille Nangaa, et le Rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement (RASSOP), sous le leadership d’Etienne Tshisekedi, appelait dans un communiqué signé le 1 septembre 2016, à plusieurs manifestations afin de mettre la pression sur la CENI de publier le calendrier électoral et convoquer le corps , comme prévu dans la Loi.

Alors que le fameux 19 septembre de l’époque coïncidait avec la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila , président de la République à l’époque , plusieurs manifestants des mouvements citoyens Filimbi, Lucha et des partis politiques issus de l’opposition avaient été lâchement abattus à travers le pays à l’issue des manifestations populaires et sit in organisés à travers les pays pour exiger la convocation du corps électoral et le départ de Joseph Kabila du Pouvoir.

Les autorités de l’époque parlaient de 17 morts dont 14 civils et 3 policiers , l’ONU de son côté , avait dans son rapport publié , fait état de 53 morts plusieurs blessés et 348 arrestations sur l’ensemble du territoire national, lequel rapport avait convergé à celui des partis politiques de l’opposition dont L’UDPS, Ce avant , de dénoncer « l’intolérance des autorités vis-à-vis des paisibles citoyens en quête de la démocratie ».

Cette pression citoyenne avait profité cependant au Rassop qui avait réussi à arracher le Dialogue sous les bons offices de la CENCO , qui finira par voir un cadre de l’UDPS (Bruno Tshibala), contesté par ailleurs par son parti , devenir premier ministre de Kabila succédant ainsi à Samy Badibanga au mois de Mai 2017 jusqu’à l’élection qui verra enfin le fils de l’opposant historique Etienne Tshisekedi proclamé président de la République le 9 janvier 2018.

Si les mouvements citoyens se souviennent des massacres savamment orchestrés par le régime Kabila en violations des droits de manifester garanties par les lois de la République , le PPRD, a dans un tweet dit « avoir souvenir de l’intolérance de l’opposition qui, à l’époque avait brûlé et déchiré plusieurs affiches du chef de l’état de l’époque Joseph Kabila. »

Faustin Kalenga

By 24news

×

Hello!

Click one of our contacts below to chat on WhatsApp

× Contactez-nous