Ils seraient 7 de la famille Francois Kabulo, qui bondent le cabinet du ministre des sports, occupant les différents postes autour de cet ancien journaliste, diplômé de l’Institut des Sciences et techniques de l’information, la meilleure école du journalisme de l’Afrique centrale à l’époque.
C’est par la parution de cet excellent journaliste Achille Kadima, éditeur du journal Africanews, que le népotisme du ministre des sports a été dévoilé, ce lundi 14 août.
Choquant et écoeurant, cet ancien professionnel des médias avec une longue carrière non seulement à la radio télévision nationale, mais aussi à RFI où l’homme exerçait, Kabulo nommé ministre des sports aligne dans son cabinet, selon Africanews, 7 membres de la famille à savoir Flora Kashika Kabulo, sa fille au poste de conseillère numérique. Éric Kashika, le mari de cette dernière, est quant à lui bombardé directeur de cabinet.
Fanta Mulaba Kabulo, une autre fille du ministre est placé au poste de Secrétaire particulière alors que son mari est au poste stratégique de conseiller financier. Irène Kabulo, autre fille du ministre est la Secrétaire du ministre et son mari Carlos Mukendi occupe le poste d’intendant. Yves Kabulo est le chauffeur du cabinet.
François Kabulo qui n’est donc pas le produit d’un quelconque parti politique, il a été porté à la tête de ce ministère par l’initiative du Chef de l’Etat, qui s’est certainement dit que vue l’expérience de François Kabulo en tant que journaliste sportif, l’homme pouvait bien relever le défi.
Ainsi, François n’a de compte à rendre à personne si ce n’est au Chef de l’Etat lui-même. Dès son arrivée à la tête de ce ministère, l’homme a brillé par une décision qui a scandalisé les congolais : la création d’un Tournoi dénommé Fatshi-coup, une façon de faire un clin d’oeil au Chef de l’Etat alors que le championnat national est aux arrêt depuis plus d’une année.
Dans un pays qui peine à décoller, qui ne manque ni les intelligences moins encore les richesses, beaucoup sont malheureusement des anti-valeurs qui, nonobstant leurs bagages intellectuels, ne peuvent nullement contribuer à l’essor de ce pays.
François Kabulo qui a pendant longtemps commenté plusieurs rencontres sportives, dont les matchs de football avec Fwassa Tombisa, a fait couler les larmes des congolais qui se demandent si Fwassa de son lieu de repos éternel serait bien content de son collègue.
Jacques Amboka
