Après plus de deux ans depuis la proclamation de l’État de siège dans les deux provinces à l’Est de la RDC à savoir Ituri et le Nord-Kivu, des assises ont été organisées à Kinshasa du lundi 14 au mercredi 16 aout au Palais du peuple,sous le haut patronage du Chef de l’Etat.

Au cours d’un briefing organisé par le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya, le porte-parole du gouvernement qui avait à ses côtés le général EKenge, porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo, un regard a été porté sur l’évolution de l’État de siège.

Le Général-Major Sylvain Ekenge a souligné les acquis de l’État de siège qui a permis aux forces loyalistes de contenir les menaces des groupes armés notamment le Codeco, Adf/Fm et FDLR.

« En termes d’acquis, d’abord on a circonscrit ces menaces. En Ituri ou au Nord-Kivu il y a des opérations qui ont été menées. Il y a eu beaucoup de rendus de la part des groupes armés locaux. Au Nord-Kivu il y a des groupes armés qui sont cantonnés, des milliers, plus de 2000 membres des groupes armés qui se sont rendus. Tout cela a permis à ce que nous puissions rouvrir certaines routes des opérations militaires. La pression a été telle qu’on a neutralisé les groupes armés, les collaborateurs des ADF, beaucoup ont été arrêtés. Nous avons anéanti quasiment le réseau de ravitaillement, de recrutement, de collaborateurs un peu partout. Il y a beaucoup d’ADF qui ont été neutralisés », a-t-il fait savoir.

Dans ce contexte d’insécurité qui par ailleurs démontre un grand complot contre la RDC, le gouvernement congolais fonde son espoir d’abord sur les FARDC qui, du reste connaîssent une montée en puissance et qui doivent être par ailleurs consolidée.

 » Nous comme la République démocratique du Congo, nous travaillons pour assurer la montée en puissance de nos forces armées. Parce que l’expérience le démontre. Ce n’est ni la Monusco ou autres forces régionale qui peut nous garantir la sécurité  » a déclaré Patrick Muyaya, et d’ajouter :

« Si les différents processus auquels nous sommes engagés ne donnent pas des résultats escomptés, on pourra tirer les conséquences parce que nous ne pouvons pas, de manière indéfinie laisser nos populations se faire massacrer par des gens qui sont sans froid » à déclaré le Porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya.

Notons que, les travaux d’évaluation de l’État de siège avait mis en place trois commissions à savoir celle qui devrait réfléchir sur les questions tendant à maintenir l’État de siège, celle qui devait la requalifier et celle destinée à la levée.

Les recommandations ont donc été faites au Chef de l’Etat qui doit prendre la décision de la situation selon son appréciation.

Jacques Amboka

By 24news

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