Trois mois après la tenue des élections générales en République démocratique du Congo, les scrutins qui ont vu Félix Tshisekedi victorieux avec 73,34%, laissant très loin derrière son princioal Challenger Moïse Katumbi qui a recueilli 18% alors qu’au niveau de l’Assemblée nationale, la famille politique du président réélu raffle largement la majorité, le débat sur le porte parole de l’opposition est relancé.

Qui dans cette faible represenaration de l’opposition qui compte dans son ensemble 29 députés dont 24 d’Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, mais aussi Dypro de Constant Mutamba et autres, pourra occuper ce poste qui pour beaucoup sera un des thermomètres de la démocratie ? Ce poste qui est déjà revendiqué par Constant Mutamba, un des candidats malheueux à la dernière présidentielle va engager une bataille au sein de cette opposition.

Selon Christian Mwando Simba, un des cadres d’Ensemble pour la République, et député national, en respectant les règles du jeu démocratique, le poste du Porte-parole de l’opposition revient de plein droit à Moïse Katumbi. Ce dernier peut, s’il le souhaite, désigner une autre personne au sein de son parti pour l’occuper.

Lors de son investiture le 20 janvier, le Chef de l’État Félix Tshisekedi avait émis le voeu d’avoir cette fois-ci un porte-parole de l’opposition, un poste qui n’a jamais été occupé dans toutes les mandatures passées commençant par le premier mandat de Joseph Kabila en 2006 dont Jean-Pierre Bemba placé en deuxième position, à celui du premier mandat de Tshisekedi en passant par le second mandat de Joseph Kabila.

Selon Christian Mwando , intervenant dans un entretien avec Christian Lusakweno sur Top Congo, ce poste n’a jamais été occupé par manque de volonté politique des dirigeants. La désignation du chef de file de l’opposition est, selon les règles faite dans une assemblée des députés de l’opposition, convoquée par les présidents de la Chambre haute et basse du Parlement. Pour tous les parlements passés, cette Assemblée n’a jamais été convoquée.

Christian Mwando estime que ça ne sera pas le cas pour cette législature, et soutient que Constant Mutamba, au regard de ce que dit les textes, ne peut pas, non seulement au regard des résultats de la présidentielle , 0,2% qu’il a recueilli, alors que Katumbi en a fait 18%, mais aussi par rapport au nombre des députés que compte Ensemble pour la République, se pointer comme candidat. Mwando Simba déclare par ailleurs que, la page des élections est bel et bien tournée pour Moïse Katumbi et son parti, qui ont accepté de siéger au Parlement pour faire une opposition républicaine.

Jacques Amboka

By 24news

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