S’en est fini, la mesure de notification imposée à la RDC par le Conseil de sécurité de l’ONU depuis des années. C’est une victoire diplomatique pour le régime Tshisekedi qui s’est battu bec et ongles pour y arriver.

Si l’on peut saluer les orientations du premier citoyen du pays, le Chef de l’État Félix Tshisekedi, nombre des ministres sont entrés dans le jeu pour faire pression afin que cette mesure injuste soit levée. Parmi ceux-ci, l’on citerait en premier Christophe Lutundula, l’une des valeurs que le pays dispose en terme d’intelligence et compétences et ça ne fait aucun débat.

Vice premier ministre en charge des affaires étrangères, Lutundula a passé des longues nuits blanches , souvent entre les deux avions pour participer aux réunions sur la situation à l’Est de la RDC.

Des rencontres dans la sous région, au niveau de l’Union africaine ou encore devant le conseil de sécurité, l’homme a su prononcer des discours preuves à l’appui pour démontrer l’implication du Rwanda à l’insécurité à laquelle la RDC fait face depuis plus de deux décennies. Par moment, l’on pouvait même dire que la voix de la RDC ne portait pas, car la communauté internationale semblait tout simplement tout ignorer. Hélas non, les mots choisis, les attitudes prises, les sacrifices consentis par le chef de la diplomatie sous les orientations du Chef de l’État congolais n’étaient pas une poursuite de vent. C’est en réalité la vraie fête avec champagne que l’ancien collaborateur de Mgr Laurent Monsengwo a droit et il en laisse à jamais une empreinte.

Patrick Muyaya, ce jeune ministre de communication et des médias, en a fait aussi sa part. À chaque occasion que le micro de la presse nationale ou internationale lui était tendu, l’homme en a profité pour tout exposé et dénoncer les actes que mènent Paul Kagame pour maintenir la RDC dans l’insécurité. Les consciences consciencieuses ne manqueront pas de lui remercier pour ce rôle magistral joué.

Eve Bazaiba, vice premier ministre de l’environnement et développement durable, a été tout feu tout flamme dans chacune des conférences internationales à laquelle elle a pris part. Elle doit être saluée pour sa bravoure.

Julien Paluku, ancien gouverneur du Nord-Kivu et actuel ministre de l’industrie, bien que n’étant pas dans son domaine, sa maîtrise de la question de l’Est a été un atout pour démontrer que le Rwanda ne tiendra pas économiquement s’il arrête la guerre qu’il mène contre la RDC. Il a fait sa part.

Jean-Lucien Bussa, ministre de commerce extérieur, lui aussi, n’a pas gardé sa langue dans la poche pour dénoncer le rôle déstabilisateur du Rwanda qui empêche même la bonne application de la ZLECAF. Bussa a dénoncé le pseudo leadership de Paul Kagame et l’a mis mal à l’aise à Niamey avec un discours que le président rwandais n’oubliera pas si tôt.

Ainsi donc, si l’on peut tous se réjouir de cette décision qui permettra désormais à la RDC d’acheter les armes sans restriction, bon nombre d’observateurs avertis estiment que, cette mesure n’est pas un chèque en blanc pour le régime Tshisekedi et surtout dans ce contexte pré électorale.

En effet, le régime doit s’organiser, mettre les moyens en jeu pour réorganiser l’armée dans le but de la reconquête de l’ensemble du territoire congolais. Avec cette mesure décidée à l’unanimité par le Conseil de sécurité de l’ONU, la RDC n’a plus droit à l’erreur et aucune excuse pour chasser le M23 et le Rwanda, y compris les groupes armés qui sèment terreur et désolation à l’Est du pays.

Autrement dit, si la RDC n’arrive pas, avec cette mesure déclarée, à bouter dehors ces forces négatives, alors, le régime Tshisekedi sera accusé de manque de volonté, ou d’incompétence car il a ce que son prédécesseur n’avait jamais obtenu. La liberté d’achat d’armes.

 

La rédaction

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