L’Alliance des élites pour un nouveau Congo (AENC) à travers sa présidente nationale, Marie-Josée Ifoku, préconise la fin sans appel de la coalition FCC-CACH qui dirige actuellement les institutions de la République démocratique du Congo. Elle l’a fait savoir au cours d’un point de presse organisé ce jeudi 22 octobre 2020 à Kinshasa.
Pour cette actrice politique, l’heure a sonné pour que les Congolais puissent récupérer leur destin en main. Selon elle, la crise institutionnelle qui s’est implantée actuellement ne fait qu’enfoncer le pays dans le trou. La solution à cette crise, c’est de mettre un terme au mariage entre le Front Commun pour le Congo (FCC ) et le Cap pour le Changement (CACH).
L’AENC propose la Renaissance du Congo à travers la Kombolisation. Une nouvelle stratégie opérationnelle qui permettra au peuple congolais de comprendre les enjeux de l’heure. A travers cette nouvelle stratégie, l’AENC préconise le Changement de mentalité de soi; l’évangélisation de ce changement de mentalité après la nouvelle naissance; l’unité dans la diversité en mettant un terme au tribalisme; la préparation et l’organisation des prochaines élections crédibles en 2023.
« Il faudra balayer le gouvernement en place. Ils ont un discours creux. A travers la congolisation, le Chef de l’État est appelé à nommer un informateur pour détecter une nouvelle majoritaire parlementaire », rassure Marie-Josée Ifoku. Candidate malheureuse aux élections de 2018, Marie-Josée Ifoku propose une mise en place d’un nouveau gouvernement réduit de 18 à 24 ministres. C’est dans l’objectif de créer des commissions pour préparer la nouvelle constitution, a-t-elle fait savoir.
L’Alliance des élites pour un nouveau Congo (AENC) soutient également l’alternance pacifique en RDC. « Ce n’est pas l’histoire du FCC-CACH. Le pays vit actuellement sous le slogan le peuple d’abord . L’alternance pacifique fragilise le sous sous-système FCC. Le pouvoir n’est plus entre les mains d’un personne, mais de peuple », renchérit la présidente nationale de l’AENC.
Enfin de compte, une pétition a été lancée dans le but de voir les congolais réclamer le changement surtout dans les textes légaux. Elle appelle les Congolais à prendre conscience pour réclamer leur droit.
Armel Langanda