Le centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO), une organisation oeuvrant dans l’Est de la République démocratique du Congo se dit très préoccupé par la situation sécuritaire dans la région de Beni au Nord-Kivu, caractérisée par les tueries des civils par les rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF).
Dans son bulletin d’information publié ce lundi 17 Août 2020, le CEPADHO condamne toutes les attaques terroristes contre les civils et exprime sa compassion pour les familles éprouvées, faisant allusion à la dernière attaque au village Mwenda dimanche 16 Août 2020 où au moins 8 civils ont été tués et d’autres portés disparus.
Avec cette attaque, le CEPADHO a documenté jusqu’ici au moins 770 civils tués par les rebelles ADF depuis le lancement des opérations de grande envergure contre eux par les FARDC le 30 octobre 2019.
Pour ce faire, le centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme appelle à l’implication de toutes les institutions de la République démocratique du Congo pour mettre fin à la tragédie des rebelles ADF dans cette région.
« Le CEPADHO considère que la menace ADF/MTM reste encore de très grande ampleur. Ce qui nécessite une mobilisation de toute les institutions de la République pour l’endiguer », peut-on lire dans ce bulletin.
Rappelons que la ville et le territoire de Beni dans le Nord-Kivu et une partie de la province de l’Ituri font face à l’activisme des rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF) qui s’attaquent à la paisible population et à l’armée régulière.
GK.
