Les militants du mouvement citoyen lutte pourrait le changement (LUCHA), section de Beni dans le Nord-Kivu(Est de la République Démocratique du Congo) se disent très préoccupés par la situation sécuritaire dans la ville comme dans le territoire de Beni, caractérisée par la criminalité urbaine et les tueries des civils par les rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF).
Pour la cause, ce mouvement prodémocratie prévoit des activités de grande envergure dans la ville de Beni dès le lundi 14 septembre 2020, une façon pour les militants d’interpeller les autorités compétentes en matière de sécurisation de la population.
Interrogé par le reporter de 24newsagency.com dans la région, Clovis Mutsuva, militant de la Lucha, indique que toutes les activités seront paralysées sur toute l’étendue de la ville. Celui-ci ajoute que les militants ne veulent pas voir les véhicules de la Monusco qu’ils accusent de passivité dans les tueries des civils.
« Nous avons déposé des mémorandum à tous les niveaux. A Beni, on nous a promis beaucoup de choses notamment » le camp Kokolo « . Et aujourd’hui, ce mouvement rebelle (ADF) semble plus puissant que notre armée. En tout cas, c’est assez. Nous devons maintenant être pratique. A partir du lundi, il y aura une forte mobilisation. Toutes les activités seront paralysées sur toute l’étendue de la ville », a-t-il fait savoir.
La Lucha veut également, par cette action, exiger la présence du chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, accompagné de son conseil national de sécurité, dans la région de Beni pour venir palper du doigt le problème sécuritaire, surtout la menace des rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF).
GK
