Le Centre d’études pour la promotion de la paix, la démocratie et les droits de l’homme (CEPADHO) condamne la recrudescence de l’insécurité dans la majeure partie du territoire de Beni dans le Nord-Kivu, caractérisée par des attaques des rebelles ougandais des forces démocratiques alliées (ADF).

Ce, après que ces rebelles aient signé une nouvelle incursion dans le village Kinyambahore la nuit du mercredi23 au jeudi 24 septembre 2020, faisant au moins 11 morts tous les des civils, selon cette structure de défense des droits humains.

Dans le nouveau numéro de son bulletin d’information publié ce jeudi, le CEPADHO constate que toutes les fois qu’une autorité importante du Gouverment visite ou envisage de visiter Beni, les ADF opèrent un massacre de grande envergure, visiblement pour semer la tension et la méfiance entre la population et les autorités congolaises.

D’après cette structure, il importe que cet aspect attire l’attention des forces et services de sécurité, afin d’envisager des stratégies de réplique à cet autre mode opératoire de l’ennemi.

Le CEPADHO mentionne que les massacres perpétrés à Kinyambahore et la découverte de 4 corps des civils tués par les ADF à Ntoma portent à 917 le nombre des civils tués en 10 mois par les terroristes islamistes ADF, soit depuis le lancement des opérations contre eux le 30 octobre 2019.

Il faut noter que les massacres de Mbau et Musuku ont été perpétrés pendant que l’on s’attendait à une éventuelle visite à Beni du Chef de l’État, alors que celui de Kinyambahore s’est produit lorsque le ministre national de la Défense en séjour en Ituri était attendu à Beni.

GK

By 24news

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