À l’image d’un Professeur des Finances, le candidat Président de la République Adolphe Muzito Fumutshi a dévoilé son offre politique décennale chiffrée à 300 milliards USD, mercredi 22 novembre à ses militants.
D’entrée de jeu, ce candidat numéro 24 à la Présidentielle de 2023 a précisé qu’il s’agit de la présentation du coût financier de son programme à l’horizon 2033. Il prévoit, lors de ses propagandes politiques, développer de fond en comble sur d’autres aspects de ce programme hautement chiffré.
Dans son speech, Adolphe Muzito a démontré pédagogiquement les stratégies de mobilisation de ces 300 milliards à même de sortir la RDC du trou profond dans lequel elle se trouve.
À l’en croire, les 100 milliards USD deviendront possibles endéans 10 ans,en raison de 10 milliards par année ; les 140 milliards proviendront de l’augmentation des recettes fiscales consécutives à la croissance et les 60 milliards restants seront l’objet d’un emprunt.
Pour étayer sa thèse concernant cet emprunt, il a précisé qu’actuellement le PIB de la RDC s’élève à 70 milliards et l’année prochaine il sera autour de 80 milliards.
D’où, démontre-t-il, à l’horizon 2033, il sera probablement de 200 milliards au regard d’un taux de croissance stable. « Par rapport à ce PIB, si nous avons une dette de 60 milliards, ça ne représentera que 30%…
Dans ce cas, nous serons toujours au bas des pays endettés en Afrique et dans le monde d’une manière générale », a-t-il expliqué.
Après avoir présenté le coût financier de son programme, Adolphe Muzito a signalé à l’assistance qu’il a dans sa gibecière soixante (60) réformes pour décanter la situation du pays de Lumumba, réparties en dix (10) réformes pour la Présidence ; dix (10) autres pour le gouvernement et quarante (40) pour les provinces. À ce sujet, il a évoqué une réforme sur la rétrocession au profit des provinces avant d’insister sur la titrisation des terres à même de stimuler l’investissement dans le secteur immobilier par exemple, ce qui peut contribuer à la croissance économique du pays.
Ben Christ Benge
