Ils ne siégeront plus comme députés nationaux en tout cas plus pour cette législature, la 4e de la 3e République. Matembo et Bahati ont été invalidés par la Cour constitutionnelle ce mardi 12 mars. Tel est le verdict rendu publique par cette institution, la dernière instance dont les décisions ne sont attaquables. Les deux invalidés qui font partie de trentaine autre, occupaient les postes des vice présidents du Bureau provisoire de l’Assemblée nationale avec en tête, Christophe Mbosso Kodia, qui a été identifié comme le doyen d’âge.
Les deux jeunes disqualifiés ont fait une entrée fracassante en politique, car dans un pays comme la RDC, occuper même si c’est provisoire, un poste dans ce Bureau provisoire, est une vitrine qui permet aux concernés de se faire connaître même si c’est en laps temps.
L’avantage pour ces deux ex Membres du Bureau provisoire, a été aussi l’héritage des noms de leurs pères à savoir Modeste Bahati Lukwebo, une figure qui n’est plus à présenter en RDC, avec un parcours qui commence sous régime Mobutu, qui est passé par Joseph Kabila pour devenir une des clés du régime Tshisekedi durant son premier mandat. Quant à Agée Matembo, cet ancien kabiliste qui à la vague de transhumance enregistrée à la rupture de la coalition FCC-Cach, a su prendre le ballon au bond et se faire une place dans le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante.
Des positions pour l’un comme l’autre, ont user de leurs situation afin de glisser les noms de leurs fils sur la liste des élus provisoires, Cest en tout cas ce que pensent à tort ou à raison, le congolais lambda.
Une telle opération était elle possible ? L’on ne saurait répondre avec exactitude à cette question, mais tout ce que pensent les congolais est que le verdict de la Cour constitutionnelle tombe à pic et est particulièrement salué spécialement pour ces deux cas.
Comme disent les congolais depuis un certain temps, empruntant la prière de l’International congolais Chancel Mbemba, la justice de Dieu, il y en a.
La Rédaction
